Cet article, qui a été rédigé le 12.08.17, a été posté à la base sur facebook à destination de mes contacts. C’était mon deuxième jeûne. Il a duré 9 jours. Je trouvais qu’il était bien rédigé donc je tenais à vous le partager. J’ai retiré ce qui était trop personnel ou de la provoc’ inutile ainsi que les fautes que j’ai repérées mais je n’ai rien changé d’autre. Je ne rédigerais pas tout à fait de la même manière aujourd’hui.
Merci de me laisser un commentaire si cet article vous a plu et n’hésitez pas à poser vos questions. Je me sentirai moins seul sur ce site tout frais et ça va me motiver .
Je voulais faire une vidéo à la fin de ce jeûne mais il y a eu quelques « complications ».
3 jours avant de commencer le jeûne, une conjonctivite a débarqué le lendemain d’une séance de réflexologie. Elle est restée 2 jours, puis s’est remanifestée (yeux collés) une semaine plus tard pendant 2 jours, puis pareille 3 jours après. Je précise que je suis un habitués des problèmes ORL depuis tout petit, otites, sinusites, une opération des végétations et deux des sinus. Maladies souvent accompagnées d’antibio. Une maman a peur et fait ce qu’elle croit juste pour soigner son enfant, c’est normal. De plus, les médecines alternatives étaient moins répandues et les scandales liés à “big pharma” n’avaient pas encore explosés à l’époque. J’ai été malade propre en ordre toute la semaine et je suis pas tout à fait remis Je reviendrai sur cette conjonctivite plus tard.
Revenons à nos moutons
Après 9 jours de jeûne hydrique, j’ai repris l’alimentation progressivement et ça s’est super bien passé (TADAAAAAAM!!!). Ça m’a foutu un gros coup de confiance en moi vis à vis de ma gestion de l’alimentation.
Faut savoir, par contre, que j’ai commencé le jeûne avec une conjonctivite. elle a commencé 3 jours avant le jeûne, n’était plus là au début du jeûne (ce qui me faisait douter quant au fait que c’était une conjonctivite). Elle est revenue au 5ème jours, pendant 2 jours, puis au 8-9ème jours. Ça n’en était probablement pas une. J’y reviens plus bas. Mais j’avais quand même une sale mine.
Jours 1,2,3
Maux de tête, de ventre, et faim. Pas de sport, sorti max 1-2 heures de chez moi. J’étais soit couché, soit à faire des rangements et de la paperasse. Et avec (presque) le sourire. Peu d’énergie, beaucoup de volonté, à croire qu’il fallait que j’entame un processus de nettoyage intérieur, pour le faire également à l’extérieur.
Jours 4,5,6
Plus faim, assez faible, mais bien dans ma peau, par contre le coté déstabilisant par le rythme qui se retrouve cassé était lourd et les journées étaient lonnnnnnnnnnnnngue. Je me suis entraîné léger le 6ème jours car je me sentais bien.
Jours 7,8,9
J’avais lu qu’un état d’euphorie peu débarquer quand le jeûne devient long et on peut vouloir retarder le plus possible la reprise alimentaire pour garder cet état, ce qui peut devenir dangereux si on gère mal et qu’on n’est pas prudent. Ça me paraissait bizarre et je n’y croyais pas. Mais ça a été le cas. Je ne voulais pas rompre le jeûne au 9ème jour surtout dans la mesure où je n’avais pas faim. Je voulais attendre que cette conjonctivite parte. Certains disent qu’on doit attendre le retour de la faim et que la langue soit bien rose le matin, ce qui sont 2 signes que le processus de nettoyage est terminé. (edit : ce sont deux signes parmis tant d’autres) J’ai recommencé au 10ème jour.
Jours 10,11,12
Reprise alimentaire = pas de sport. Je pense que c’est assez dur pour le corps de recommencer à manger sans lui rajouter une claque, sans compter le risque de voir ma faim revenir x1000. J’ai donc recommencé le 11ème jour par une séance de powerlifting axée deadlift. Me suis dit que j’y allais et que je verrais. Le coach était averti.
Ben ça c’est super bien passé, sumo deadlift au poids d’avant, quand je mangeais et prenais la créatine (je précise car ça a fait beaucoup d’effet sur moi) puis deadlift tradi en série de 6 où j’ai mis 5-10 kg de moins quand même, mais ça allait.
Je n’avais pas encore recommencé à manger de glucides (edit : complexe). Je mangeais fruits et légumes + yogourt. J’ai mangé des glucides 2 jours après. ET MON FAMEUX PLAT DE FROMAGE AUX PATES.. MMMMMMMHHHHH
Jusqu’ici tout va bien
…sauf que j’ai encore une narine bloquée. Habitués des problèmes ORL depuis longtemps, je m’y suis fait. D’ailleurs, il y a des phases de ma vie où j’ai même perdu l’habitude de respirer avec le nez. Ma dernière (des 3 semaines) de vacances s’est passé normalement. La faim étant revenu tranquillement, j’ai gentiment rajouté des petites doses de glucides et oléagineux. Il y a juste un jour où j’ai fait le con car j’avais que du pain et du beurre de cacahouette hyyyyyper bonne chez moi. Je me suis laissé allé.. j’étais bien mal du bide le lendemain.
Au moment où je recommence le travail, donc 4ème semaine après avoir commencé le jeûne, ma journée se passe bien. Je vais m’entraîner le soir et pendant l’entrainement, un mal de chien à la tête débarque et le nez qui coule abondamment. C’était un entrainement moyennement intense et pas super lourd (uniquement Kettlebell). A la fin j’avais envie de me taper la tête contre les murs. J’ai rarement eu autant mal. Je suis rentré, la fièvre est montée violemment et j’ai passé une sale nuit. Le lendemain, ma mère (premiers des médecins 😉 ) m’a amené neocitran, solution saline pour nettoyer et divers produits homéopathiques.
Semaine au lit
Le mardi, j’etais super mal et ça allait un peu mieux le mercredi. Je ne suis pas allé travaillé de la semaine. Apparemment ce que je pensais être une conjonctivite était une sinusite, qui peut-être a débordé sur les yeux, voir sur les oreilles. Je devais être bien infecté de partout. Ou alors c’était un gros état grippal comme j’en avais plus eu depuis des années. Habituellement je fais 3 jours de maladie 1-2x dans l’année et avant j’avais droit à ma sinusite violente sous antibio annuelle.
J’ai passé ma semaine au lit et n’ai mangé presque que des fruits et légumes en très petite quantité… pas faim. J’avais pas mal de chose à faire. Une bonne quantité de stress pour m’emmerder d’autant plus d’être cloué au lit. Donc hier soir, j’avais la nuque complètement bloqué. Ceci après un jeûne tout de même déstabilisant.. j’étais un peu déprimé, j’avoue. L’impression que tout fout le camp dans ma vie, mes habitudes, ma santé et mon « indépendance financière ».
Hier soir, j’étais vraiment mal. Aujourd’hui à peine mieux, et là, ça va assez bien.
Un petit détour pour parler du poids puis je fais le bilan
Niveau poids, je suis passé de 92kg à 83kg, puis je suis remonté à 85-86 et cette semaine je suis redescendu à 83. Je devrais être à 84-85 demain comme j’ai bien mangé ce soir. Je sais que dans 2 semaines, je serai de nouveau au moins à 89kg. J’aurai perdu 3kg de graisse superflue mais aussi de muscles et de merde collée dans le bide (je vous épargne l’analyse de mes caca.. c’est cadeau).
Bilan philosophique et « nouvelle diet ».
Après le jeûne je m’étais dit que j’allais devenir végétarien et je compenserais, notamment pour les protéines, en mangeant plus de produits laitiers, ce que j’ai fait (cottage cheese, serré, yaourt et fromage essentiellement). J’en mangeais assez peu avant mais j’ai lu que tout les gosses digèrent le sucre du lait et après, seul une infîme partie des gens gardent cette enzyme appelée « lactase ». Je pensais faire partie de ces gens là comme j’ai un transit intestinal qui va plutôt bien (edit : du moins c’est ce que je croyais. Maintenant je sais que je ne savais juste pas observer les symptômes). J’ai aussi lu de source que je considère crédible (j’y reviens après), que les produits laitiers, malgré plein de vertus, favorisent la sécrétion de mucus, ce qui ne va pas m’aider. Mon ORL m’avait également recommandé de ralentir les produits laitiers pour voir si ça changeait, ce que j’avais évidemment.. pas fait. Et si j’étais, en faite intolérant, voir allergique au lactose?
Finalement, le jeûne + la maladie d’après m’a fait prendre deux décisions. Primo, devenir végétarien, du moins, pour l’instant, je considère ça comme un test (edit: je ne suis pas végétarien mais une large part de mon alimentation est végétale). Deuxio, arrêter les produits laitiers (de nouveau un test dans un premier temps) et manger beaucoup, beauuuuucoup plus de fruits et légumes. J’ai interprété ça comme un signal de mon corps qui me dit « hey mon gros, tu recommences à m’emmerder, tu vas payer.. ». L’avenir me le dira.
Des becs
(edit : pour la petite anecdote, c’est ce fameux mal de nuque le vendredi soir qui m’a « amené chez le psy », qui est pas vraiiiiiiment un psy, c’est spécial. En faite, j’aime bien aller regarder les raisons psychosomatiques de mes douleurs physiques, et j’ai trouvé un texte sur la vertèbre C7, qui, en substance, me faisant comprendre que j’avais maintenant la force d’affronter mes démons.)
Je reste convaincus que le jeune est une pratique à la bonne santé de notre esprit et organisme. Merci pour le partage de ton ressenti vis-à-vis de cette expérience. Je souhaiterai mettre en œuvre place un jour cette expérience en pratique afin d’en connaitre tous les bienfaits.
Cette parenthèse sur la nuque et les vertèbres m’interpelle également car je suis souvent raide du haut du dos et me sens obligé de faire craquer ma nuque au quotidien… Peut être la fameuse vertèbre C7 !
Et je suis également intrigué par ton fameux plat de fromage au pâtes:-)
Quand tu veux que je t’accompagne dans un petit jeûne. On en parle un de ces jours volontiers.
Le mal dans le haut du dos vient bien souvent de la nuque. Et ce qui vient encore avant la nuque c’est… la mâchoire. Si tu observes les gens stressé dans la rue, t’en verras beaucoup qui crispent la mâchoire. Donc détendre la mâchoire (voir même le visage globalement) est une étape importante pour réduire les tensions dans la nuque).
Quant à mon plat de fromage aux pâtes, c’est un peu mon cheatmeal à moi. Mais je crois que tu le connais un peu dans les grandes lignes.